La jurée lors du procès de Michael Jackson : "je voterai toujours non-coupable aujourd'hui&

La jurée, Pauline Coccoz, est étonnée de constater que beaucoup de gens pensent toujours que Michael Jackson était coupable de toutes les accusations d'agression sur un garçon âgé de 13 ans. Ils étaient devenus amis lorsque l'enfant avait guéri d'un cancer en 2003. Le roi de la pop, alors âgé de 46 ans, a été libéré en Juin 2005, après un procès de près de 4 mois. Certains jurés, y compris Coccoz, ont parlé de leur expérience pour l'émission d' "Oxygen", "The Jury Speaks".

Il est vraiment important pour moi de partager mon histoire parce que quand je parle, même dans ma vie quotidienne, aux gens que je ne connais pas ou même avec des gens que je connais, tout le monde pense toujours qu'il était coupable", a déclaré Coccoz, juré n° 10. "Et j'ai du mal à croire que ça continue. Ce n'est pas ce qui s'est passé ... il a été accusé d'horribles choses et c'est triste que nous ayons perdu un être humain aussi merveilleux". "Nous devrions tous regarder les choses comme elles étaient au lieu de dire : "oh ouais, il était bizarre. Il était coupable parce qu'il était bizarre". "Tout le monde est différent ..."

L'affaire est apparue pour la première fois, après une diffusion en Février 2003, du documentaire britannique "Living With Michael Jackson", dans laquelle le présentateur déclarait que, partager son lit avec des enfants, à "Neverland", était un acte d'agression non sexuelle. Michael a été montré prenant la main de Gavin Arvizo, un patient atteint du Cancer que Michael voulait aider, ce qui a immédiatement déclenché l'indignation. Alors que la famille a beaucoup insisté à ce propos, aucun contact inapproprié n'a eu lieu entre les deux. Michael Jackson a été accusé plus tard cette même année. Les procureurs ont affirmé que le chanteur avait donné de l'alcool à l'enfant pour abuser de lui.

"Je me souviens d'avoir regardé son visage et son langage corporel lorsque Gavin a pris position", a rappelé la jurée. "Il était évident qu'il était profondément blessé. Son langage corporel montrait sa grande tristesse".

Le jury a constaté que le témoignage de la famille Arvizo n'était pas crédible.

"Il y avait beaucoup de moments où l'on pensait ... que tout ceci était une question d'argent", a-t-elle expliqué. "Et il s'est imposé à chacun d'entre nous qu'ils utilisaient des opportunités différentes et suivaient un scénario. Je me suis sentie vraiment désolé".

Le jury a rendu son verdict à la Cour Supérieure de Los Angeles lors de leur septième jour de délibérations. Coccoz a révélé qu'elle n'oublierait jamais la réaction de Michael.

Je me souviens l'avoir regardé et je pouvais voir qu'il y avait une larme qui coulait sur son visage ... nous étions tous très émotifs", a-t-elle révélé.

"Ils ont peint une photo de lui étant ce monstre, alors qu'il a passé toute sa vie à faire de bonnes choses pour les enfants, cela a dû l'anéantir".

Coccoz a ajouté que si le procès avait lieu aujourd'hui, elle serait toujours en accord avec son verdict (non-coupable) basé sur les preuves présentées par le jury.

"C'était évident qu'il n'y avait pas d'agression et que c'était la mère de l'enfant qui avait tout orchestré ... c'est mon opinion. Il était évident qu'il n'y avait pas d'autre choix que de voter "non-coupable".